KINGS OF CONVENIENCE


kings of convenience wolves & moons

Deux guitares sèches, deux voix, deux copains, d’autres copains pour les accompagner des fois…
Leur musique parle du temps, d’amour, de la nature, d’évasion. Ils nous racontent de jolies petites histoires, mélangeant leurs douces voix a la perfection sur des airs de Bossa Folk Bio.
C’est frais, ça sent le soleil et la pluie, ça fait voyager loin, ouf !

Par Maxime



Marc Desse @ Motel, Paris (17.04.2013)


Marc Desse était invité à jouer au Motel par Subjective en plein milieu de ce mois d’avril, de cet hiver sans fin. Vous aviez trop froid pour sortir et étiez restés chez vous au chaud devant un bon film avec une tasse de chocolat bien chaud. Vous le regrettez certainement. Mais bien heureusement, notre envoyé spécial a su braver les conditions météorologiques déplorables de ce printemps 2013 pour vous inciter à prendre une bonne résolution : qu’il pleuve ou qu’il vente, allez au prochain concert de Marc Desse.

photos : David H.



Q-TIP / The Renaissance (2008)


qtip_therenaissance

Mr. Q-Tip de A Tribe Called Quest de retour pour un album solo très attendu. Vous savez, c’est cette petite voix groovy nasillarde sur le génial « Galvanize » des Chemical Brothers ? Étant fan de ATCQ, je trouve que cet album donne un bon coup de frais dans les sorties hip hop mainstream bas de gamme comme il y en a tant maintenant. Un album orienté hip hop 90’s (époque ATCQ – The Low End Theory) avec Q-Tip lui-même quasi partout aux manettes (sauf l’excellent « Move » produit par le regretté Jay Dee mis à titre posthume), très épuré et efficace. On retrouve ce flow de Q-Tip, si atypique ; qui coule sur toutes les instrus, sans problème, à l’ancienne. A écouter au soleil, notamment le titre « Gettin’ Up » avec son instru si groovy que j’en ai encore la chair de poule !

par Guillaume Zolnierowski



WOLVES & MOONS


Le folk lunaire ça tente quelqu’un ?
Avec ses mélodies ciselées, Wolves & Moons nous embarque pour un voyage poétique et enivrant. Je ne sais pas pour vous, mais quand je me balade en forêt, j’aimerais bien que des mecs me suivent avec leur guitare et me chantent des mélodies planantes. ça m’éviterait de devoir me les chanter moi-même et je pourrais me concentrer sur le reste. Bien sûr, en bon urbain que je suis, les virées en pleine nature ça n’arrive pas souvent. En revanche, pour ce qui est de me chanter des trucs, ça n’arrête pas. En ce moment, y a en qui me trottent, de ces mélodies qu’on chantonne quatre heure après les avoir entendues sans trop savoir d’où elles viennent.
Avoir l’impression de passer la nuit dans le forêt, accompagné des loups sous la lumière réfléchie de la nuit, comme ça c’est sûr, ça n’a pas l’air très rassurant, pourtant on se sent étonnement réconforté à l’écoute de Wolves & Moons. D’abord, la voix nous emporte, c’est elle qui impose en toute simplicité et légèreté ces superbes chansons. Les arrangements sont subtils, des arpèges aériens accompagnent la guitare acoustique rythmique, la batterie est légère et les harmonies vocales envoûtantes. « In The Bleak Midwinter » m’a réchauffé, j’ai eu l’impression d’être sous ma couette à regarder la pluie qui tombe dehors. Avec « Wilder Lands » ou « Nothing Ever Shone In The Sun », je me suis senti enfant. Cette musique est très rassurante : c’est ma mère qui me borde, mon père qui me joue « The Letter » des Box Tops, mon grand frère qui me fout des coups de latte pour pas que je vienne le gonfler la nuit quand j’ai fait un cauchemar… « Time Is All » fait partie de ces chansons que j’aurais voulu écrire, trop tard… Et « At That Time », extrait du prochain EP, ne laisse augurer que du bon.

Que reste-il lorsque la musique est dépouillée de la plupart de ses apparats parfois envahissants ? La pure mélodie ! L’essentiel en gros. Ce qui nous fait quitter le fond de notre canapé comme ça. C’est que Wolves & Moons est branché directement sur les tripes, une machine à sensation !

Par Antonin Ollivier



SIBYLLE BAIER / Colour Green (2006)


sibyllebaier_colourgreen

J’ai découvert ce disque grâce à la pochette magnifique que j’ai repérée chez un disquaire à Londres. J’ai appris l’histoire très particulière de cette fille allemande. C’est son fils qui a retrouvé des vieilles bandes des années 70 dans le grenier de la maison. C’était sa mère qui chantait, et elle-même avait oublié l’existence de ces bandes jusqu’à ce que son fils ne lui en parle. Et le résultat est le pur talent, sans fioritures, sans prod, sans prétention : une leçon. Les chansons sont là, des VRAIES chansons. « Tonight » a été la bande son de mes trajets retours du boulot cet hiver, « Softly » est délicieuse tant au niveau mélodique qu’au niveau des paroles : « My Diary, My Son » raisonne encore dans ma tête. Sans oublier « Remember the Day » et « Colour Green » avec son « mmmmmm » à se rouler par terre. Et « Give Me A Smile » avec son « Give me a little smile while I lie by your side… » qui n’a rien à envier à Nick Drake.

par Antoine Bertrand



Persian Rabbit à New York, New York


The true story of the Persian Rabbit and the Big Apple a.k.a l’histoire vraie du Lapin Perse et de la Grosse Pomme.



ATOMS FOR PEACE / Amok (2013)


motion of hips amok atom for peace
Le 25 février, Amok vient remplir la discographie du label XL. Un nouveau né, ou presque, puisqu’il s’agit du premier album du groupe Atoms For Peace, une association de musiciens déjà bien connus et reconnus. À savoir Thom Yorke de Radiohead, Flea des Red Hot Chili Peppers, Nigel Godrich, le producteur de Radiohead, Joey Waronker, qui a joué avec des artistes tels que R.E.M., Beck, Elliott Smith ou Smashing Pumpkins, et enfin Mauro Refosco, connu pour son travail avec David Byrne et Forro In The Dark. Initialement le projet était de reproduire en live l’album solo The Eraser (Thom Yorke, 2006) mais au fil des rencontres les musiciens ont tissé une autre évidence, une identité à part entière qui s’est concrétisée sur un album de 9 titres.
Si la presse nous présente le projet comme un super groupe, avec Thom Yorke en tête d’affiche, ce dernier préfère parler d’une idée, d’un processus complexe, indéfinissable et en mouvement. Quoi qu’il en soit ce processus s’articule clairement autour de jam sessions. La majorité des chansons se présentent comme des riffs à répétition qui sont petit à petit complexifiés et transformés par de nombreux arrangements électroniques, le tout enrobé par une voix lancinante et structuré par des percussions électro-accoustiques riches et omniprésentes qui forment la colonne vertébrale de l’album. » La suite !
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