NIGHT RIDERS – Partie II – WELCOME TO THE MACHINE


Comme promis, la suite de l’interview fleuve de Night Riders (lire la première partie). Au programme : machines et  futur.

Le groupe Kraftwerk prédisait un monde où l’homme fusionnerait avec la machine mais sans pour autant se prononcer sur le bien ou le mal de cette perspective. Comment vous sentez-vous avec les machines au sein de Night Riders? Est-ce que vous les aimez ? Est-ce qu’elles vous font peur ? Que vous apportent-elles? Vous sentez vous aliénés ?

Jim Morrison le prédisait aussi :

Tout le monde utilise des « machines » à notre époque, les smart phones, nanotechnologie, mao etc et de façon de plus en plus instinctive, de telle manière que nous ne nous en rendons plus vraiment compte. Elle est bien loin l’époque du 8 bits, nous avons déjà fusionné avec les machines d’une certaine façon. Nous sommes d’une génération qui a vécue les gros chamboulements et révolutions technologiques de ces 30 dernières années et l’émergence de la musique « électronique » le Krautrock, la Techno, la New Wave, le Hip-Hop. Tout cela fait donc partie intégrante de nous, et c’est très naturel tout comme les mp3 et la 4g pour les plus jeunes.

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GIORGO MORODER


giorgo moroder

Cet Italien à la moustache pour le moins fournie fait partie des grands producteurs des 70’s et 80’s. Dans les 80’s, il a produit des BO de films mythiques comme Scarface, Midnight Express ou L’Histoire Sans Fin (Falcor, Bastien, Atreju, vous vous rappelez ?), mais avant ça il a sorti des tubes, dont ce titre entre disco et musique électronique aux lyrics romantiques et sensuels : « From here to eternity… that’s where she takes me / From here to eternity… with love, with love, with love (. . .)« 

La musique est bonne, mais ce n’est pas tout : le clip de ce morceau est un ovni. C’est un mélange de (désormais rétro-)futurisme, de minimalisme des formes, de couleurs et  effets issus de l’esthétique disco, et d’apparitions de personnages aux styles improbables. On se croirait dans la première boîte de nuit du monde. Si vous voulez être transportés pendant quelques minutes, allez le voir !

Par Alex Chauss
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NIGHT RIDERS – Partie I


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Interview de notre obsession, Night Riders, partie I. Où on en apprend plus sur les groupes et labels français émergents, de Nantes et de Paris. Où on se dit qu’il faudrait se refaire quelques films érotiques français des 70’s, ou revoir Rasta Rocket, selon l’humeur. Où on reprend à zéro notre réflexion sur le caractère cyclique des courants musicaux. Rendez-vous très bientôt pour la suite de cette chevauchée : Part II – Welcome To The Machine.  ffffffffffffffffffffffffffffff

Quel est l’origine du nom du groupe ?

Je ne me souviens plus exactement, mais c’est une grosse référence à la pop culture des années 80.

Night Riders a un pied à Paris, un à Nantes. Mais en pratique, c’est Nantes ou Paris qui bat la mesure ?

Paris, tout simplement parce que nous sommes trois membres sur quatre ici, et que Charlotte (la Nantaise) y a vécu longtemps. Tout a commencé à Paris avant le départ de Charlotte, et nous continuons a y passer du bon temps quand nous sommes réunis à l’occasion des répétitions, des concerts et autres dîners mondains.

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MAGMA / ATTAHK (1972)


attahk

C’est un groupe qui fait un peu peur à cause de l’intitulé « Rock progressif ». Mais je pense que c’est une fausse piste de le nommer ainsi. C’est juste un groupe qui a quarante ans d’existence, qui continue de jouer, un des premiers groupes indépendants de France, qui continue de jouer exactement ce qu’il veut. Il a monté son propre label, et n’a jamais fait autre chose que sa zik. C’est aussi et surtout la liberté de cette musique là qui m’a toujours attiré. Je sais que ça peut irriter les oreilles, parfois, sur certains trucs… Je pense que s’il fallait citer un album, je prendrais Attahk, parce que ça arrive au milieu des années 70. L’enregistrement s’est fait dans un espèce de château mythique, avec un son particulier.

par Michel Villar 

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JAMES PANTS / JAMES PANTS (2011 – Stone Throw Records)


james pants

Je marchais trop vite, trop excitée d’être en vie. J’étais amoureuse et James Pants résonnait en boucle dans mon casque, comme la musique du film de ma vie. Une bande sonore brumeuse, enveloppante, comme ce vieux tee-shirt préféré en coton élimé dans lequel on se sent à l’aise. Une deuxième peau. Sommes-nous en 1984, en 2013 ? Peu importe. Ce troisième album du jeune touche-à-tout surdoué paru sur le label californien Stone Throw Records est un bouillon génial qui nous éloigne de ces questions bassement terriennes.

Ici, tout avance, tout le temps. Une chevauchée intense qu’on souhaiterait éternelle. On y rencontre des sirènes chamanes voguant sur des flots synthétiques, des guitares surf qui tracent des routes sombres, une basse qui nous soutient qu’on ne trébuchera jamais. Après avoir absorbé ce qu’on appelle la musique, James Pants ouvre le champ des possibles avec une facilité désarmante, une nonchalance fascinante : « Strange Girl » pourrait être une chanson de Suicide, « Kathleen » un standard FM des années 80, « Body On Elevator » une partie de la B.O de Lost Highway.

Ce gamin élevé près de Twin Peaks, fils de pasteur presbytérien, rêvait de devenir producteur de Hip-Hop. Pour mon plus grand plaisir,  il est devenu James Pants : un agent trouble du rock qui se sent libre et l’exprime avec puissance.

Par Charlotte Leclerc
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Night Riders, Luna Park et Sauce Saté


Les Night Riders se sont récemment payés une virée quelque part entre Hong-Kong, Brooklyn et Belleville. Repus de nouilles épicées, ils se sont rendus dans une fête foraine, fendus d’un large sourire probablement dû au crépitement des épices sur leurs papilles. Munis d’un polaroid improbable, nous les avons suivi dans leur épopée nocturne et tentons, par la suggestion des images, de vous restituer cette étrange expérience au goût de Luna Park sauce saté.

Crédit photo : Marguerite de Verdun
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Le 05/12 – Radio Elvis et Soole à l’International


Notre rendez-vous trimestriel approche à grands pas, réservez de suite votre jeudi soir, cinquième en date du mois de décembre. En première partie le rock ténébreux et onirique de Soole puis viendra un voyage en musique avec Radio Elvis, le Jack London du rock français.

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