Nous n’aurions jamais eu vent des compositions de Nicolas Paugam si ce n’était par l’entremise du best-of qu’a produit la Souterraine. Laurent Bajon, son co-fondateur, nous avait parlé de sa rencontre avec Nicolas Paugam. Cette fois-ci, c’est Nicolas Pagam qui nous explique sa rencontre avec La Souterraine.

Comment s’est passée ta rencontre avec l’équipe de La Souterraine / Mostla Records ?

J’ai envoyé mon disque Le Col du Galibier à Benjamin Caschera et à Laurent Bajon, ce dernier connaissait déjà mon travail depuis Lithium (ndlr : label qui produisit les albums de Da Capo, premier projet de Nicolas Paugam). Ils ont aimé. Je n’avais jamais entendu parlé de La Souterraine.

Pourquoi avoir appelé cette compilation Aqua Mostlae ?

Nous avons cherché avec une amie : il fallait respecter le cahier des charges avec l’utilisation du terme « Mostla » dans le titre. De plus, l’idée de l’eau s’est imposée pour deux raisons : d’une part, l’eau est présente tant dans mes textes que dans mes clips ; d’autre part, comme l’eau d’un parfum c’est-à-dire l’extrait dilué d’un parfum (qui serait l’ensemble des albums dont sont issues les chansons sélectionnées par La Souterraine). Enfin, le latin parce qu’il est la langue-mère qui résume mes influences musicales. Et elle a trouvé ce titre, cette latine !

L’Aqua Mostlae reprend des titres tirés d’albums parus en 2011 et 2013 qui étaient restés confidentiels. Ce best-of rencontre un petit succès, notamment chez les critiques (quatre clés chez Télérama, ça n’est pas rien). T’attendais-tu à cela ?

Non, il faut bien le dire. J’avais conscience que ma musique était vraiment singulière mais j’y voyais plein de défauts, notamment la voix. J’ai eu beaucoup de chance, Valérie Lehoux a été intriguée et son article est juste (la référence à Michel Legrand), surtout que c’est un disque « long en bouche », qu’il faut être un peu patient et ce monde ne l’est pas, donc grand-merci à elle.

Tu as récemment joué pour « La Fête Souterraine ». Était-ce ton premier concert avec le « Power trio » ? Pensez-vous remettre le couvert ?

C’est mon premier concert tout court en tant que chanteur et le « power trio » est parfait donc oui oui et oui. Nous jouerons le 11 décembre à Flaq à Paris et le 6 et 7 mars au Puy-en-velay.

Pourrais-tu nous présenter une brève sélection subjective des productions de la Souterraine, de celles qui te parlent le plus ?

Y a t-il une suite à l’aventure que tu as commencée avec La Souterraine ?

Oui bien sûr ! Ce sont des gars cool et des défricheurs (rare), j’ai beaucoup de morceaux donc on risque de multiplier les projets.

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