RENCONTRES



Fiodor Dream Dog (partie 1)


Ce mois-ci, on est obsédés par les mélodies de Fiodor Dream Dog, petites molécules mélancoliques appuyant tranquillou sur le bouton DANSE de ton cerveau.

Tu es avant tout batteuse, est-ce que tu abordes la composition par l’angle de la batterie ?

Il se trouve que je l’aborde par l’angle inverse. A part un morceau qui figure sur le nouvel album, aucun n’a été composé par le biais de la batterie. La batterie est en général ce qui vient en dernier, et j’ai l’impression que, même si c’est mon instrument, celui que je maîtrise le mieux (de loin), j’ai vraiment besoin de l’harmonie. Je compose avec une guitare, dont je joue moins bien, mais qui m’emmène là où la batterie, sûrement, ne m’emmène pas. En tout cas, le jour où je voudrai enregistrer un disque de batterie solo, je le ferai.

FIODOR11_DH« Là où, sûrement, la batterie ne m’emmène pas »

Tu dis qu’il y a un seul titre qui n’a pas été abordé par ce biais : lequel ?

« Dog Barks », le deuxième titre de l’album. Un jour, j’ai joué cette rythmique pendant une balance, et je l’ai enregistrée. J’aimais bien cette rythmique.

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A.P. Witomski


Je me suis lancé en solo il y a deux ans maintenant. Auparavant j’ai joué dans des groupes, mais je préfère être indépendant dans la création. Comme je joue de plusieurs instruments, ça me plait de me mettre dans des rôles différents et orchestrer tout ça. Le mauvais côté, c’est quand je tourne, il faut que je porte mon matériel, ma guitare, mon clavier et tout ça c’est lourd pour une seule personne !

Comment as-tu concilié la scène avec le fait de jouer en solo ?

Aujourd’hui, la technologie permet d’embarquer beaucoup d’éléments du studio dans un minimum de place sur scène. Je prépare mes samples en amont, j’ai mon laptop et j’ai aussi beaucoup simplifié mes morceaux pour le live.

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Lilt


Alors, Camille, qu’est ce que ça fait de passer de l’autre côté du micro ?

Camille Hardouin : Ca fait peur ! Je comprends mieux les tics de visage des gens qu’on a interviewés…

Aude W. : C’est VRAI ?

Camille : Mais non !

Camille, tu faisais déjà de la chanson avant Lilt. Qu’est ce qui t’a amenée à chanter ?

Camille : Ma mère a ramené une guitare d’une vente aux enchères. J’ai pris des cours avec un prof qui essayait de m’apprendre le jazz, ça ne marchait pas du tout.

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Loki Starfish


Salut Jérémie, toi qui es aujourd’hui seul face à nous. On aurait à ce sujet une question assez évidente : pourquoi toi et pas les autres ?

Jérémie Lapeyre : Je suis l’instigateur du projet. Quand les autres membres sont arrivés dans le groupe, j’avais déjà composé les quinze titres, écrit les textes, composé et enregistré les morceaux. Je les avais même prémixés ! Et puis chacun des membres a plusieurs projets parallèles. Il est par fois difficile de réunir tout le monde, on a donc décidé de concert que je m’occuperais de la promo.

Qu’ont-ils apporté à ton projet ?

C’est sur le live que leur apport a été le plus important. Et puis ils ont intégré le processus créatif sur les nouveaux morceaux, que cette fois-ci nous avons composés ensemble.

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Peru Peru


J’ai déjà interviewé Benoît et Olivier, pour notre numéro sur Luminocolor. « Tout a commencé par un morceau-blague », m’avaient-ils dit au sujet de Peru Peru.

Julie : Oui, c’était simplement un instru de Damien (de Dylan Municipal) sur lequel on avait ajouté des voix.

C’était la première fois que vous faisiez de la musique ensemble, Amélie et toi ?

Julie : Non, avant le morceau, je crois qu’on avait déjà fait un concert.

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Pilöt


Pour commencer, est-ce que chacun d’entre vous pourrait présenter un autre membre du groupe ?

Antoine : Salut, tu t’appelles Victor. (rires) Victor sur scène, c’est le bassiste-clavier. Il fait un peu de chœurs. C’est le « monsieur machine », le dingue d’électronique. On le surnomme Surcouf ! (rires) Il gère toute la technique, tout le travail d’ingé son. Il compose aussi. Voilà, c’est Victor.

Victor : Antoine, c’est le guitariste sur scène. Il fait pas mal de clavier aussi. Il compose quasiment tous les morceaux. Et puis qu’est-ce qu’il fait d’autre ? Des claquettes, pas trop mal…

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OK


Vous avez une formation un peu inhabituelle : deux batteurs et un guitariste-chanteur. Comment est-ce que ça s’est mis en place ? Guillaume, tu as cherché des batteurs spécialement pour le projet, ou c’est plutôt né de votre rencontre… ?

Guillaume Magne : En fait j’avais des morceaux dans un coin, que j’ai commencé à monter sur un quatre-pistes à cassettes, et très vite ça m’a passionné de m’occuper beaucoup du rythme. Du coup, en live, j’avais envie de faire quelque chose de très rock n’roll, j’aime vraiment jouer de la guitare électrique très fort, et puis j’adore la batterie, c’est mon instrument préféré, avec la guitare électrique. Je connaissais Seb et Jérémie, et je trouvais ça cool de monter ce projet avec eux et d’essayer ce truc à deux batteries.

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