INTERVIEWS



La Féline


Agnès, tu me disais récemment que certaines personnes ne savaient pas placer La Féline dans une catégorie — musique indé ou variété. Pour toi, le fait qu’il puisse y avoir hésitation sur la nature de votre musique, c’est plutôt insultant, ou au contraire plutôt flatteur ?

Agnès Gayraud : C’est un faux diagnostic. C’est comme si ce genre de découpage était encore pertinent aujourd’hui, alors qu’on voit bien qu’il y a plein de groupes influencés par une esthétique indé qui sont devenus « mainstream ». Comme dans le folk en ce moment ou dans le rock des années 80. Quand on nous dit ça, je trouve que ce sont des gens qui ne voient pas que l’époque se prête aussi à ça, c’est-à-dire qu’on peut faire quelque chose qui soit à la fois grand public et exigeant. De plus en plus exigeant, d’ailleurs, parce que le public connaît plus de musique, notamment grâce aux téléchargements sur Internet : on peut écouter à volonté des morceaux vieux de quarante ans ! C’est cet affinement des goûts « populaires » qui fait qu’on peut prétendre faire de la musique grand public sans que ce soit insultant. Quand on fait de la pop, on recherche bien sûr quelque chose d’immédiat. Mais en effet, on est aussi un groupe intransigeant. Il y a en nous ces deux côtés, qui entrent parfois en contradiction, mais je pense que ça appartient à l’époque. On est fier de la représenter.

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(Please) Don’t Blame Mexico


Maxime, tu étais déjà dans Subjective en Mai 2009, avec ton autre groupe, Toy Fight…

Maxime Chamoux : Ah, avec Toy Fight, c’était un de nos meilleurs souvenirs d’interview. Interview très bien préparée… Je te mets bien la pression, là. (rires)

Oh la la…

Maxime : L’album n’était pas encore sorti, c’était une des premières interview un peu conséquentes qu’on avait à faire, donc c’était un bon entraînement. Et puis on avait vraiment aimé, parce que c’était dense, comme interview. On parlait vraiment de choses intéressantes.

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Lepolair


Lepolair existe depuis quand ?

Pol Desmurs : Depuis 26 ans !

D’où le titre « Born In 84 » !

Pol : Exact. Le projet a réellement débuté il y a trois ans. Mais c’est un projet que j’ai en tête depuis plus longtemps, peut-être dix ans. Un projet dans lequel je voulais réunir toutes mes influences. Ca date du lycée, mais tout s’est concrétisé en arrivant à Lille.

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Studio Paradise


Pourquoi Studio Paradise ?

Francè Vivarelli : « Studio » : on travaille beaucoup en studio, et le mot fait penser à une étude, une recherche, un travail approfondi sur la musique. Et puis « Paradise », c’est le côté sunshine, mais c’est aussi un clin d’oeil au film de Brian de Palma, Phantom Of The Paradise. Et puis… j’ai habité un studio rue du Paradis à Marseille, un super appart’ qui avait vue sur Notre Dame. Un truc pour lequel tu paierais une fortune ici, à Paris — mais à Marseille ça ne coûtait rien. On y a fait des teufs de ouf, et j’y ai joué de la musique à outrance.

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Clint Is Gone


Notre dernier numéro était consacré aux Yolks. Leur chanteur Arnaud nous a parlé de toi… Peux-tu nous raconter votre rencontre ?

Antoine Bertrand : Arnaud et moi on était au collège à Neuilly, on se connaissait de vue et on s’est retrouvé en pension en seconde, ça nous a rapproché. C’était en 2002-2003, j’ai commencé à jouer de la guitare, j’étais un fan absolu d’Oasis. J’étais dans la cours avec ma guitare tout le temps et Arnaud est venu s’asseoir plusieurs fois à coté de moi. On a commencé à discuter de ça. À l’époque, il n’écoutait pas Oasis… ni de rock, d’ailleurs.

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The Yolks


François, Arnaud, je me demandais si, en tant que frères, vous aviez un héritage musical commun. Qu’est-ce qu’on écoutait chez vous ?

Arnaud de Miomandre : Pour être honnête, on n’écoutait pas trop de musique dans notre famille. Notre père écoutait plutôt de la musique classique. Notre mère était une sorte de yé-yé, mais elle n’écoutait pas trop de musique chez elle.

François de Miomandre : Elle jouait de la guitare, quand même.

Arnaud : Quand elle était jeune.

François : Elle aimait bien Cat Stevens, ce genre de truc. Donc elle avait cette culture sixties, seventies…

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Moloko Velocet


Parlons de la naissance de Moloko Velocet : est-ce que c’est le projet qui est venu avant le groupe, ou le groupe avant le projet ?

Adrien : C’est le projet avant le groupe.

Qui a eu l’initiative ?

Mary : C’est Adrien.

Adrien : C’était la volonté de monter quelque chose suite à un voyage, pendant lequel m’est venue cette envie. Ensuite, je me suis entouré des gens que je connaissais, tout simplement.

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