CHRONIQUES : THE WHITE LOOSE WOMAN PRESENTE



THE BEASTIE BOYS


The Beastie Boys

C’est à peu près durant cette période où je découvre les Svinkels que je redécouvre les Beastie Boys. Et évidement, c’est le même esprit de fête, pas de prise de tête, toujours en décalage avec les médias. Trente ans de carrière et ils sont toujours actifs — pas un seul album à jeter. Les Beastie c’est du punk mélangé à la sauce funky, soul, groovy. La conclusion ? « You gotta fight for your right to party ! »

» La suite !



Svinkels / Dirty Centre (2008)


svinkels

C’est avec les Svinkels que je me suis mis à apprécier le hip hop et à écouter ça de plus prés. C’était juste après le lycée. Jusque là j’écoutais principalement du rock. Et c’est le hip hop qui m’a amené à l’électro, au jazz, et à une ouverture musicale générale. Svinkels : voilà des gars qui ne se prennent pas au sérieux. Ils ont une grosse culture hip hop ricain. Ils cultivent l’esprit de fête, la défonce, le plaisir… un vrai mode de vie. J’aime tous leurs albums mais Dirty Centre, le dernier en date, c’est de la vrai tuerie, avec une prod à l’américaine et des thèmes complètement délirant : « Tout Nu Yo ! », qui parle d’un travelo, « (Mon Public) C’est Des Cons », « Le Blues Du Tox », ou encore « Du PQ (Pour Mon Trou-Trou) ». « Parfois y’a qu’un seul truc qui compte et qui est plus important que tout : du PQ pour mon trou-trou… »

par Yo

» La suite !



SUICIDE / Suicide (1977)


Suicide

Suicide a été un album moteur dans la création du White Loose Woman. Notre morceau « Dirty Smell » en est l’exemple, avec une basse tournoyante sur 2 notes, un delay exacerbé sur une voix très expressive, et un son de clavier ultra cheap sur un accord, le tout à la sauce rockab’. C’est le premier morceau créé par le groupe, alors que nous n’étions que trois. C’était une espèce de culte au « Ghost Rider », le premier titre de l’album Suicide, mais joué à burne… À l’époque, Suicide (respectivement Alan Vega et Martin Rev) produisait déjà une forme d’electro unique en son genre en hommage au King… C’était de l’authentique blues from New York City !

par Nicolas Bertin

» La suite !



HAPPY MONDAYS / Pills ’n’ Thrills And Bellyaches (1990)


Happy Mondays Pills n Thrills

En 1990 naît un courant insolent voire dérangeant mêlant rock et house music… Des jeunes coincés à Manchester (surnommée « Madchester » depuis), élevés au punk des Pistols ou des Buzzcocks, nourris à l’ecstasy, et qui méprisent tous les codes instaurés, créent une musique entièrement dédiée à la fête, après le débarquement de l’acid house outre Atlantique. Avec des rythmiques basse/batterie Northern Soul typiquement locales, un type louche à la coupe « mushroom » qui geint « youpi youpi yeah !!! » au micro (quand il ne s’agit pas d’insanités), une chanteuse black à la voix puissante en backing, et des sons de piano dub joués au synthé… Ils contribuent à la naissance de la dance music en Europe : doit on les remercier ???

par Nicolas Bertin

» La suite !



TOM WAITS / Real Gone (2004)


Tom Waits Real Gone

Tom Waits, c’est pour moi un cerain idéal. Ce mec est incroyable, il a une classe incomparable. Mon album préféré, c’est sans doute Real Gone parce qu’il est brut, méchant et en même temps plein de tristesse et de nostalgie. Musicalement j’admire son guitariste Marc Ribot, il a un son et un feeling qui me fout la chair de poule. Et j’aime aussi les films de Jarmusch dans lesquels joue Tom Waits, il y a vraiment sa place. Pour le découvrir j’invite tout le monde à taper « tom waits press conference » sur YouTube

Par Mathieu Crosnier

» La suite !

</