CHRONIQUES : PILOT PRESENTE



PLASTIKMAN / Consumed (1998)


Plastikman Consumed

Sorti en 1998, dark techno-dub minimal hypnotique, obsédant et groovy, tripant au plus haut point. C’est le disque qui m’a fait réviser le bac — écouté en boucle et au casque pendant des heures et des heures. En gros, le principe de chaque morceaux, c’est : une boucle musicale d’une mesure (rarement deux) composée d’un kick sur tous les temps, de une à quatre notes de basse-synthé et d’infinies variations de delay, reverb, EQ, sur des micros sons bouclés apparaissant en fondu très long et disparaissant dans des tonnes d’écho. Dit comme ça, on penserait à une punition, mais en fait c’est vraiment puissant, très maîtrisé. On se retrouve possédé par la répétition, l’atmosphère cinématique mystique, emporté par une transe digitale qui ne supporte pas trop qu’on appuie sur le bouton stop du lecteur.

C’est le dernier LP de techno que j’ai acheté, peut-être parce qu’il m’a paru définitif sur ce genre musical en tous cas. Un album ample et sombre. Très rare.

par Victor Belin

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NO AGE / Weirdo Rippers (2007)


No Age Weirdo Rippers

C’est le premier album de deux gars qui viennent de L.A. : Randy Randall et Dean Allen Spunt. À écouter en road trip ou dans votre lit avant de vous endormir avec votre casque à fond dans les oreilles.

La particularité du son de No Age ? Des guitares chialantes haletantes saturées à la « Dead Man » de Neil Young, avec par-dessus des voix scandées, sombres, punk. Des morceaux très courts, pas plus de 2 minutes pour la plupart, très efficaces, parfois juste instrumentaux. C’est reposant, original, un rien dissonant et minimaliste.

Mon groupe préféré pour le soir.

par Alex Catrine L.T. de Selve

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