CHRONIQUES : IN THE CANOPY PRESENTE



DEERHOOF / OFFEND MAGGIE (2008)


DeerhoofOffendMaggie

En matière de galvaudages qui font rien qu’à m’énerver, l’utilisation des termes « expérimental » et « indépendant » pour qualifier tel artiste ou telle zizique sont exemplaires. Un son et des cheveux cracra suffisent bien souvent à qualifier tel groupe d’« indie ». Ajoutez à cela trois ukulélés, un chanteur à pantalon stretch fluo et une intro de plus de 5 minutes et le même groupe se verra immédiatement apposer l’étiquette d’expérimental. Alors certes, il y a une limite au discours sur la musique. Comment parler de ce qui tend vers le transcendant, vers l’indicible ? Pour autant, il n’en reste pas moins que la moitié du plaisir en musique, c’est d’en faire, la deuxième moitié, c’est d’en écouter… et la troisième, c’est d’en parler. Et qu’en plus là on me demande de le faire, et pas tout seul devant le miroir de la salle de bain comme quand je joue à être interviewé par Nagui, mais en vue d’une publication sur Internet. Alors je m’y colle, et dans le but de redonner un sens aux termes suscités en plus, en me faisant fort de démontrer en quoi ils collent à merveille à mon album préféré (Offend Maggie) de mon groupe préféré (Deerhoof).

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NEIL YOUNG / Psychedilic Pill (2012)


neil young

Neil Young est à bien des titres un vestige. Aux abords de sa soixante septième année Neil Young enregistre un généreux album de près d’une heure et demie. Ce n’est pas son meilleur disque, loin s’en faut, mais After The Gold Rush a déjà été chroniqué sur ce site, alors bon… Le premier des huit morceaux originaux constituant ce marathon électrique dure près d’une demi-heure à lui seul. Excusez-moi d’insister sur ces précisions chronométriques un tantinet indigestes, mais manifestement la notion de compromis n’a toujours pas été bien assimilée par Monsieur Young.

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