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Benoît, la première fois que l’on s’est vu, j’ai senti chez toi une sorte de réticence quand je t’ai parlé de musique pop…

Benoît Farine : Moi, je suis hyper difficile ! Quand j’allume la radio, j’ai l’impression d’entendre toujours le même morceau. À part quelques émissions spécialisées et quelques morceaux qui sortent du lot, j’ai globalement le sentiment d’une uniformisation de la musique. 95% des gens vont allumer la radio et entendre ce qui y passe sans faire d’effort particulier. Ce n’est pas un jugement que je porte, c’est juste que pour 95% des gens, la musique n’est pas une passion. Maintenant, je trouve extrêmement décevant que l’offre proposée à ces gens soit limitée à ce qu’on entend à la radio. Quand il n’y a que trois ou quatre accords dans une chanson et que je sais exactement ce qui va arriver et à tel ou tel moment, ça ne me convient pas. J’aime être surpris. Je peux reconnaître quand il y a du cœur, quand il y a de la technique — mais je suis hyper difficile.

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