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GRINDI MANBERG : INFLUENCES


Après une première interview qui consistait à mieux comprendre les origines du projet Grindi Manberg, nous poursuivons l’expérience en creusant cette fois-ci en direction des influences qui parsèment sa musique. Influences plus ou moins conscientes, d’abord musicales, puis visuelles. Grindi Manberg, c’est aussi un monde d’images que nous ne pouvions laisser de coté…

MUSICALES

Ta musique est souvent associée au courant New Wave. Trouves-tu ça juste ? Qu’est-ce qui selon toi définit au mieux ce courant ? Comment penses-tu le rôle des influences dans ta musique ? Comment parviens-tu à dépasser le simple clin d’œil à une époque révolue ?

Ah, les étiquettes musicales… ! Je ne sais pas définir un style donc encore moins le mien et, à vrai dire, ça ne m’intéresse pas. New Wave, ça sonne bien, ça me plaît, on y range des groupes que j’aime. S’il faut choisir une case, pourquoi pas celle-là. J’ai un rapport aux influences assez délicat pour ne pas dire conflictuel. Je suis très inhibé par tout ce qui peut me venir à l’esprit quand je compose. Je laisse de côté la majorité de que je joue spontanément et m’enferme constamment dans un travail de mineur pour aller creuser là où ça ne me rappelle rien. Je sais que je ne réinventerai pas la musique mais je ne veux pas que la référence soit consciente. Sauf, peut-être, quand la référence est telle que je continue quand même dans son sillon.

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GRINDI MANBERG : GENÈSE


Première partie de notre interview consacrée à Grindi Manberg, où il est question de la genèse de cette formation musicale sombre et fascinante. Qui pilote dans l’ombre de ce projet ? Qui est-il, où va t-il ?

Romain Thominot, tu es l’instigateur du projet Grindi Manberg. Peux-tu nous en dire un peu plus sur toi, et en particulier sur ton parcours musical ?

Je joue de la guitare depuis les prémices de l’adolescence. La musique était un loisir avant de devenir essentielle. Grindi Manberg est né de l’envie de m’y consacrer presque entièrement. Ce projet a trois ans. Il s’est développé à Reims dans le cadre bienveillant de la Cartonnerie avec Odilon et Kevin que j’ ai rencontré là-bas.

As-tu eu d’autres projets auparavant ? A quoi ça ressemblait ?

J’en ai eu, oui. Quelques-uns. Grindi Manberg est dans la continuité d’un projet que je portais avec un ami, Jérémy. On était deux sur scène. On a fait quelques concerts. On manquait de temps mais ce fut une aventure précieuse.

Sur scène, on te voit jouer tour à tour du clavier, de la guitare, et de la basse. D’où te vient cette polyvalence ? Joues-tu d’autres instruments ?

J’ai pris des cours de guitare pendant quelques années, loin de toute théorie. Pour le reste, c’est venu comme ça, mais mon jeu est limité. Le Juno, c’est assez simple, surtout en utilisant une pédale de sustain qui maintient les accords quand on ôte ses mains. Se retrouver devant un piano, c’est autre chose. J’aimerais apprendre la batterie. Pour le moment, je tape sur mes genoux et fais claquer mes doigts !

Je voudrais jouer de l’Ondéa, ondes Martenot. Et du hang !

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