chronique



DISASTERPIECE / FEZ Original Soundtrack (2012)


fez

Il faut se rendre à l’évidence: les années de gloire de la chiptune sont terminées. En réalité, elles ont surtout été éventré par une utilisation abusive des gameboys dans des projets punk-electro-clash et autre drum’n’bass ennuyeuse, plus par mode que par réel hommage pour un genre encore trop sous-estimé : la musique de jeux-vidéo.

Car cet album de Disasterpiece est une vraie bande son d’un vrai jeu : Fez, lauréat de nombreux festivals vidéo-ludiques indépendants, épopée plate-forme où tout l’intérêt repose dans la coexistence 2D/3D. Pour faire bref, on évolue dans un monde 3D avec un gameplay 2D, tout cela déguisé en une nostalgie d’une époque où il n’y avait que 256 couleurs à l’écran et où l’on discernait les pixels les uns des autres. » La suite !



EXTRA LIFE / Dream Seeds (2012)


Extra Life Dream Seeds

Encore un groupe qui vous prouve l’évolution musicale inévitable, avec un chant emprunté à nos théoriciens du Péché Originel et une musique diablement parfaite au niveau rythmique, c’est ici-bas que le troisième album de Extra Life nous apparaît. Comme beaucoup de groupes radicaux, c’est la guerre entre les fidèles et les impies, tous y est tellement improbable, différent, et subtil qu’il faut l’ouïr pour le croire. On essaye de convaincre les non croyants, mais il n’y a rien à faire, comme avec certaines choses sur cette petite planète : il y a des questions qui resteront insolvables.

par Gilles 3000



THE MAGNETIC FIELDS / Love At The Bottom Of The Sea (2012)


Them Magnetic Fields Love At The Bottom Of The Sea

Ce n’est pas pour parler de l’album, même s’il est excellent, mais pour rendre un hommage au compositeur de génie qui a souvent su me réconforter dans les moments les plus profonds des mes angoisses nocturnes qui gouvernement ma vie. Stephin Merrit est pour moi l’un des plus grands dans la musique pop, ses albums sont remplis de joie, d’amour, de mélancolie et de haine. Tous ses albums sont des ovnis et comme tels, ils volent au dessus de la populace, on les admire, on veut les comprendre mais ils sont insaisissables. Seuls les fous et les génies savent qui en est le capitaine.

Mais gare aux enlèvements ! Une fois parti, on n’en revient jamais !

par Gilles 3000

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