chronique
CHRONIQUES : MICHAEL WOOKEY PRESENTE
THE VELVET UNDERGROUND / The Velvet Underground (1969)

C’est l’album avec les chansons “Jesus”, “Candy Says”, “Pale Blue Eyes”, “After Hours”. Les deux premiers albums du Velvet Underground étaient brouillon (dans un sens positif), avant-garde et très noisy. Ce troisième album était une réelle surprise, parce que c’était un changement complet de direction. Le mythe veut qu’on leur ait volé toutes leurs pédales d’effets à l’aéroport et qu’ils aient été contraints de faire un album minimaliste. De toute évidence, je n’étais pas né à l’époque et j’ai découvert tous leurs albums à peu près en même temps. Il m’a fallu du temps pour appréhender le fait qu’ils aient pu sortir les deux premiers albums qui étaient si bizarres, puis celui-ci qui revêtait un aspect beaucoup plus léger.
par Michael Wookey
CHRONIQUES : MICHAEL WOOKEY PRESENTE
TOM WAITS / Bone Machine (1992)

Tom Waits a cette capacité à continuellement se réinventer. Près de cinq ans s’étaient écoulés entre Big Time et cet album. J’aime le son des morceaux, qui donnent l’impression d’avoir été enregistrés dans une tombe. Ca confère une ambiance incroyable à l’album. Et ça correspond tellement bien au personnage ! Je pense que cet album très triste marque un tournant dans sa carrière.
par Michael Wookey